Point Didot – Point Pica

Point Didot

Le point Didot a été créé par François-Ambroise Didot (un imprimeur, éditeur et fondeur de caractères français) vers 1775.
Le point Didot est un point typographique qui vaut la sixième partie de la ligne de pied du roi. Sa taille est théoriquement de 0, 3759715104 millimètres

Variante

• 0, 376 065 mm, valeur habituellement utilisée en imprimerie européenne.
• 0, 376 000 mm, utilisé par Herman Barthold et bien d’autres, devenu un standard de fait.
• 0, 375 940 mm, utilisé par l’imprimeur Jan Tschichold (1902–1974).

En 1978, la norme afnor NF Q 60-010 a défini le point Didot comme mesure typographique dans le système international. Douze points Didot font une unité cicéro, à partir de l’informatisation de l’imprimerie par la PAO, l’unité cicéro est mondialement remplacée par son équivalent anglais le pica, d’environ un seizième plus petite, soit 4,2333 mm.

Point Pica

Aussi appelé le point DTP (Desktop Publishing point), le point Pica est utilisé dans les logiciels modernes de conception graphique et de mise en page. Les picas sont depuis longtemps les mesures de choix des typographes et des imprimeurs commerciaux.
Il mesure environ 0,351mm ou 0,94 point Didot. Avant, un Pica mesurait 1/72, 27 pi, après l’avènement de Postscript, Adobe a arrondi cela à 1/72 pi. De nos jours, un pica équivaut à 12 points DTP.
Le point pica a tendance à prendre le pas sur le point Didot, principalement à cause de la PAO, qui utilise majoritairement des programmes d’origine anglo-saxonne, basés implicitement sur des picas.