The New Yorker covers tribute
The New Yorker est un magazine américain fondé en 1925 par Harold Ross et sa femme Jane Grant. Comment ne pas s’intéresser, lorsque l’on est sensible à la création d’images, aux véritables chef-d’oeuvres illustrés qui ornent sa couverture. Les plus grands noms de l’illustration ont eu le plaisir et l’honneur de figurer sur sa couvertures, de Sempé à Christoph Niemann, de Mark Ulriksen à Arthur Getz, de Barry Blitt à Malika Favre.
Deux mots sur le contenu, avant de parler des sublimes couvertures. Celui-ci est composé de reportages, critiques, essais, bandes dessinées, de poésie ou encore de fiction. Il est aujourd’hui publié environ quarante fois par an, avec six éditions supplémentaires.
Le magazine est reconnu de façon unanime pour la qualité de ses publications et la rigueur de son équipe éditoriale. Les auteurs, illustrateurs, journalistes, photographes et critiques qui produisent des contenus sont tous réputés et considérés comme parmi les meilleurs de leur partie.
Mais revenons au sujet central, la partie émergée de l’iceberg : la couverture. En édition, la couverture a le difficile rôle de capter l’attention du futur lecteur ce qui n’est pas une mince affaire. En effet, la mission de haute complexité consiste à attraper le regard parmi la myriade de couvertures qui constellent les présentoirs de kiosques. Sortir du lot avec une image forte. Et bien entendu, une image qui supporte aussi dans un second temps un examen plus approfondi, une image qui interroge, suscite une émotion, dérange, donne un nouvel éclairage… C’est bien tout le rôle, difficile mais fascinant, de l’illustrateur : poétiser le quotidien en lui donnant une épaisseur esthétique. Alors sans plus attendre, voici une sélection de quatre-vingt deux couvertures de 1925 jusqu’à 2020, presque un siècle de création graphique de haute tenue.
Bonne dégustation !
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